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Citizen Promaster Ecodrive Diver’s Depth Gauge – Un instrument, avant tout.

Citizen, l’autre géant japonais

Citizen est un peu méconnue en France et c’est bien dommage. La marque est quand même le 2ème groupe horloger japonais juste derrière Seiko, et un acteur majeur du monde de l’horlogerie. Créée en 1918, la marque a donc fêté son centenaire l’année dernière, preuve de sa légitimité et de son succès international. Auparavant mal (je n’ai pas dit peu!) distribuée et travaillée, Citizen n’a jamais connu un succès retentissant dans l’hexagone, sauf auprès des aficionados et des passionnés d’horlogerie, qui ont depuis bien longtemps intégré quelques modèles vintage de la marque à leur collection. La plus iconique étant le chronographe « bullhead », célèbre pour ses poussoirs situés sur le haut de la boite et non à droite comme habituellement. La gamme Promaster, qui intègre notamment toutes les montres de plongée de Citizen, connaît également son succès, certains modèles étant quasi iconiques, et tout au moins uniques sur le marché. On en trouve d’ailleurs une au poignet d’Enzo, joué par Jean Reno, dans Le Grand Bleu, film iconique de Luc Besson. Les amateurs ne s’y sont pas trompés et les imports parallèles en direct du japon ou via les US leur ont permis d’assouvir leur appétit d’objets horlogers rares, en l’absence d’une représentation nationale officielle digne de ce nom.

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Mais cette époque est révolue, et grâce aux pions poussés par les uns et les autres sur le grand échiquier du marché horloger, Citizen est maintenant dignement représenté en France, et c’est une excellente nouvelle.

Petit retour en arrière. 2012, Citizen rachète Prothor Holding, propriétaire notamment d’Arnold & Son. En mai 2016, le groupe se porte acquéreur de Frédérique Constant, emportant en même temps dans la besace Alpina et Ateliers de Monaco. En février 2017, Frédérique Constant rachète Templus, qui était alors sa société de distribution pour l’hexagone. Frédérique Constant étant propriété de Citizen, le nouveau distributeur pour la marque en France était tout trouvé !

Et un vent de fraîcheur et de sang neuf de souffler sur les braises de la distribution de la marque. Table rase du réseau de distribution d’alors, et de la gamme. A nouvelles ambitions, nouvelle stratégie. Ainsi, la technologie Eco-Drive, qui a fêté ses 40 ans, est au cœur de la nouvelle politique commerciale et la gamme Promaster trouve enfin la place qu’elle mérite. Et des plongeuses iconiques d’être enfin officiellement disponibles en France à des tarifs qui dissuadent tout amateur censé d’horlogerie de commander en ligne à l’autre bout du monde un modèle qu’un horloger local se fera une joie de proposer à l’essai. D’autant que, de vous à moi, la démarche d’achat en boutique est quand même autrement plus riche humainement que la livraison par drone…

Un look qui s’impose !

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Ces préliminaires étant expédiés, intéressons nous donc à notre partenaire du jour. Elle est représentative de la nouvelle stratégie, puisqu’elle fait partie de la gamme Promaster, et bénéficie de la technologie Eco-Drive. La référence qui nous occupe ici se nomme BN2021-03E. Sa dénomination complète permettrait à un insomniaque de trouver le sommeil à la fin de sa lecture : Citizen Promaster Aqualand Eco-Drive Diver’s Depth Gauge. Ouf ! Les plus anglophones d’entre vous auront tilté sur le « depth gauge », à juste titre, puisque c’est une des fonctions remarquables de ce modèle.

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Tout est résumé dans cette image. Entre la mention « Depth Meter » et le logo Promaster gravé sur la couronne, cette BN2021-03E se pose en reine des plongeuses, comme le laisse à supposer cette lunette qui ressemble à une couronne !

En effet, parmi les 6 aiguilles que compte ce modèle, 2 servent d’indication de mesure de profondeur. Alors certes, le plongeur moderne est équipé d’instruments autrement plus lisibles et performants, mais pour le plongeur amateur ou occasionnel, ou en instrument de secours en cas de défaillance de l’ordinateur de plongée, voilà un modèle qui ne manque pas d’intérêt. Son premier, et non des moindres, c’est son look. Je ne vais pas vous la raconter, je suis à l’initiative de cet essai, faisant fi de l’actualité horlogère, de ses impératifs et de son temps médiatique. Je me suis rendu chez BMRP, l’agence qui gère les RP de la marque, et j’ai jeté mon dévolu sur ce modèle, que je connais depuis des années déjà mais que je n’avais jamais eu l’opportunité de passer à mon poignet, même s’il n’est pas une nouveauté, et que d’autres modèles ont été présentés très récemment. Heureusement, l’équipe rédactionnelle a traité l’actu, me laissant à mon rôle de franc tireur. Merci à eux ! Mais la nouveauté, c’est la disponibilité en France via le nouveau réseau de distribution de la marque de ce modèle. Alors plongeons dans cette découverte !

Ça ne vous aura pas échappé, votre pertinence n’ayant de concurrence que votre sens aigu de l’observation, l’engin est imposant ! Et le look fait, pour une fois, preuve d’une réelle personnalité, à nulle autre pareille sur le marché. Le bidule est monté comme un Big Mac, avec 3 couches superposées d’acier, le tout encadré de couronnes et de capteurs, maintenus par des vis pour un look définitivement industriel. Amateur d’élégance et de discrétion, passez votre chemin. Pour ceux qui recherchent un engin qui inspire et respire la robustesse, elle est pour vous. Son épaisseur est également un point commun avec le sandwich évoqué ! Le cadran est d’une profondeur proche de celle de la fosse des Mariannes, en partie pour laisser la place à la superposition des 6 aiguilles déjà évoquées. Lesquelles aiguilles sont d’une taille impressionnante et d’un look que je qualifierai de … typé ! Mais il faut parfois sacrifier l’élégance sur l’autel de l’efficacité !

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Une technologie éco-responsable

Outre les traditionnelles aiguilles des heures, des minutes et la trotteuse, on trouve en plus, à 9h, un indicateur de charge de la batterie alimentant le mouvement Eco-Drive, un nom sans doute validé après de nombreuses séances de brainstorming dans le département marketing de Citizen pour nommer la technologie solaire que la marque utilise abondamment. Reconnaissons que, pour qui n’est pas un intégriste de l’horlogerie mécanique, le mouvement à rechargement solaire à tout pour lui ! Il lui suffit d’une source lumineuse digne de ce nom, et le soleil n’en est pas des moindres, pour l’alimenter, et recharger la batterie qui l’équipe. Laquelle batterie alimente un mouvement quartz dont la précision, la robustesse, et la fiabilité ne trouve que très difficilement écho dans un mouvement mécanique. Ainsi, la montre est-elle toujours à l’heure, et prête à vous accompagner dans vos aventures sans plus de préliminaires que de l’ajuster à votre poignet. Le mouvement solaire à également pour lui une dimension écologique, la batterie l’équipant ayant une durée de vie incomparablement supérieure à une batterie classique. Fini le casse-tête du changement de pile et du recyclage de cette dernière, opération que nous sous-traitons tous, le cœur léger et l’âme tranquille à des organismes spécialisés. La planète, et moi, vous disons merci !

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Alimenté par la lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle, la technologie Eco-Drive est écologique. Un argument qui commende à faire mouche, surtout auprès des millenials…

Comment ? vous roulez en Tesla ou en Zoé ? Oubliez la phrase précédente.

Mais force est de reconnaître que devant l’urgence écologique à laquelle nous devons faire face, le mouvement Eco-Drive a pour lui un argument irréfutable et n’est pas une énième esbroufe médiatique. Surtout quand il équipe une montre de plongée, loisir qui amène l’homme à faire face à ses responsabilités quand il croise plus de sacs plastiques que de poissons multicolores dans ses spots de plongée préférés.

Mais je ne vais pas jouer les donneurs de leçons, et reprendre le descriptif de cet outil là ou je l’avais laissé.

Une montre ? Un outil.

L’aiguille de réserve de marche, appelons-la ainsi a une double-fonction, elle sert également à indiquer que la montre a basculé en mode profondimètre, aussitôt qu’elle est plongée dans l’eau. Un peu comme les Gremlins faisaient des boules de poils une fois mouillés, mais en plus discret ! Immergez donc votre montre et l’aiguille se positionne sur « ready », indiquant que la mesure de la profondeur de plongée est activée. C’est alors que les 5ème et 6ème aiguilles entrent dans la danse. L’aiguille jaune positionnée au repos en face du guichet de date à 3h entame alors sa lente révolution qui n’en est pas une, indiquant en temps réel la distance vous séparant de la surface, en mètres, et ce jusqu’à une profondeur maximum de 70m. Mais quid de la 6ème aiguille dont je vous rabat les oreilles depuis le début de l’article me direz-vous ! Et vous avez raison ! Elle est cachée sous l’aiguille indiquant la profondeur, et va venir se positionner en regard de la profondeur maximale atteinte. Ainsi, tout au long de votre plongée, celle-ci ne bougera que si vous descendez plus profondément que précédemment.

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Toutes ces aiguilles se déplacent sur un cadran noir ou tant les chiffres que les index ou les graduations du réhaut sont hypertrophiés, et ce n’est pas un vain mot. Si votre vue baisse, cette montre est faite pour vous ! Ça pourrait être triste, mais les aiguilles colorées apportent peps et joyeuseté à l’ensemble.

Autre raffinement technologico-sécuritaire, la montre émet des bips stridents en cas de remontée trop rapide, afin d’éviter les accidents de plongée, qui ont souvent lieux lors de la remontée, en cas de non respect des paliers de décompression ou de la vitesse de remontée à la surface.

Ce détail qui n’en est pas un montre bien que Citizen a établi un cahier des charges d’outils semi-professionnels pour la réalisation de ce modèle et non un simple gadget pour barboteur en goguette à Ibiza.

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La qualité de fabrication qui ne souffre pas la critique en est d’ailleurs un autre exemple. Le look peut étonner, détonner, ne pas emporter les suffrages de la foule en délire, mais tout le monde s’accordera sur le sérieux de la réalisation de cette montre, puisque n’oublions quand même pas qu’une des fonctions de ce modèle est de donner l’heure, et même la date, dans un tout petit guichet situé à 3h.

Je ne me suis pas attardé sur la lunette tournante unidirectionnelle, un attribut pourtant indispensable à toute montre de plongée. Il suffit de mettre en regard de l’aiguille des minutes le triangle symbolisé sur ladite lunette et repéré par une perle luminescente, pour avoir une lecture directe du temps de plongée. Aussi pratique qu’indispensable pour éviter l’asphyxie pour cause de bouteille vide par 30m de fond !

Montée sur un bracelet caoutchouc, la seule matière qui vaille en plongée, à la fois souple, confortable et résistant, fermé par un boucle ardillon signée, la montre ne vous quittera pas de si tôt, une excellente nouvelle !

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Alors, pour qui, pour quoi cette Citizen Promaster Aqualand Eco-Drive Diver’s Depth Gauge ?

Et bien avant tout pour tous ceux qui, comme moi, aiment les montres robustes et efficaces, les « tool-watch » comme aiment à les qualifier les geek de la sphère horlogère. Aux plongeurs occasionnels, qui veulent ajouter une montre à leur accastillage habituel, et puis aux fans de technologie vertueuse, et éco-responsable. A l’heure où les marques s’engouffrent sur ce créneau et aiment à le faire savoir, d’autres le font depuis 40 ans sans faire de vagues. Et rien que pour ça, cette plongeuse est digne d’intérêt.

D’autant que proposée à 699€, elle vous laissera largement de quoi compenser votre empreinte carbone !

Et si son look vous rebute, Citizen propose la même technologie et les mêmes fonctions dans une nouvelle ligne plus consensuelle, au détriment de la personnalité…

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Richard Segault pour Montres et Tendance.

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